« Lettres à Lezi » par un Ko Q.

Ko Quentin, ses missives à sa femme Lezi, soumises avec submission

lundi 10 novembre 2008

Point par point – on y démontre que Ko Q. le Cornard est le cocu paradigmatique.











Point par point – on y démontre que Ko Q. le Cornard est le cocu paradigmatique.




Suivant la leçon des sages de l’Encyclopédie Nouvelle, on y voit que effectivement

« Sa femme y est dominante, et il lui est soumis en tout... 

« Sa femme y est dominante, et prend des partenaires additionnels, tandis que lui devient soumis, et toujours monogame devers elle; à l’occasion, il lui est permis seulement de devenir actif sexuellement comme support émotionnel pour elle et son amant...

[dans le cas de Ko Q., par exemple, quand il faut qu’il prenne le messages téléphoniques de l’amant de sa femme et, obéissant, se dévoue a les communiquer sans accroc; l’amant commente alors parfois que le cocu « est bien gentil », et ça est très intimement réjouissant pour Ko]

« Si on pas besoin de lui en ce rôle, alors il faut qu’il se maintient totalement chaste

[et qu’il apprenne a attendre – attendre des longues heures, et des longs jours (toujours chaste) jusqu’à que sa femme réapparaisse, rayonnante, dominante, oui, pour lui presque divine, comme une miraculeuse apparition; ah, ces jours d'aéroport où le gauche Ko Q. y était l’objet de ridicule à côté de tous ces splendides, entreprenants hommes avec qui sa femme (toujours si éclatante et magnifiquement habillée) avait le potentiel (c'était toujours à elle de choisir) de lier quelque lien affective – ou, si c’était au retour, de l’avoir déjà fait, sans que Ko Q. ait pu savoir où on en était par rapport au fait-accompli ou non – ces hommes étaient forts, hauts, beaux – Ko Q., toujours domestique, toujours hagard, vêtu en haillons, en train de trimballer enfants et préoccupations casanières, à leur côté, était le cocu exemplaire, impeccable.]

 «La femme y est dominante...

[bien sûr, pour Ko Q. cela était acquis des le premier jour. Même avant que sa future femme ait jamais pensé a l’avoir comme compagnon, et après comme dévoué mari, les choses étaient claires. Elle choisissez de « faire » et lui de suivre: de passivement l’écouter « faire »; combien de fois il a monté a sa petite mansarde a l'entendre jouir à travers seulement une mince cloison! Après, quand il fut accepté de preuve a être a son côté, sa future femme lui chuchota (c’était une ordre douce) qu’il serait toujours second. Et il accepta de bon gré (et encore reconnaissant par la faveur, comme il le fallait!) (Et après il a toujours su être second – il y eut toujours vocation d’en être!)

« Dans un contexte plus large, on utilise le contraste entre le cocu et l’autre mâle pour définir la personnalité et le comportement de l’individu concerné, et ça dans les variabilités les plus communes qu’on voit dans les libidos masculines.

« Au cornard, ou mâle bêta, correspond une virilité déficiente, avec parfois la possession d’un zizi tout petit...

[mais dans le cas de ce chié soumis petit étron de Ko Q., pour sûr, son zizi est « japonnais » et des moindres; « dérisoire, le plus petit, et de loin, qu’elle a jamais tripoté entre ses cruelles ongles délicieuses », selon lui a rappelé maintes fois sa femme, toujours donc dominante, toujours rieuse quand cette question intervienne... Et quelques fois, si ce zizi insignifiant et son assommant porteur ont insisté trop a être distingués, par punition, car il faut punir l’emmerdeur ou la chose (le continuel faire chier de l’embêtant abruti) dégringole et l’agacement et l'exaspération deviennent trop hérissées, ahurissantes, elle lui a écrasé alors ce zizi exigu et ses couilles enfantines! Et, rieuse encore, de fois elle a pété dans son nez de merdique connard et méprisable cornard. (Mais pour le soumis Ko Q. un pet de sa femme est souvent air du paradis.)]

«...et le cocu montre aussi aussi signes d’impotence, de vulnérabilité, de faiblesse, de couardise, même d'anxiété...

[ah, les migraines, les peurs, les maux au ventre pérennes du pauvre niquedouille Ko Q! Ses piteux problèmes intestinaux! Sa crainte d’avoir à chier en lieu étrange! Et ses genoux qui tremblent, son cœur qui papillonne, quand il a affaire avec d’autres gens – sa gaucherie extrême, son sentiment d’infériorité alors faisant tant soit-il peu entrave dans les relations de sa femme avec la société (elle a toujours été trop munificente et généreuse avec lui, par exemple quand elle lui permet d’être « trop malade » pour recevoir de gens dans la maison; il pourrait bien en revanche aller pourrir dans un cinéma pour la durée de la fête (mais aussi alors il a jamais le sou! C’est vrai: de surcroît donc si taquin, radin, rapiat!)

«... au champ opposé, le « James Bond » [le sobriquet que vous-meme, marquise, attachez à un des ces beaux alphas,!], le mâle alpha donc, représente la virilité, la puissance, un phallus large, le dynamisme, la fertilité, la masculinité, la force, le savoir-faire, et ils se font remarquer par leur presence: donnent la sensacion qu’ils n’ont aucune doute qu’ils peuvent avec aisance posséder sexuellement la femme d’autrui...

[et à Ko, bien sûr, de toujours admirer bêtement et baveusement ces magnifiques spécimens mâles qui si facilement savaient prendre possession de sa femme; il se branlait sans cesse imaginant ce qu’ils savaient et pouvaient faire avec elle, et comme elle devenait folle de joie à être possédé par des spécimens si accomplis.]

«Dans les ménages d’aujourd’hui où la femme est dominante, le cocuage est différent de celui d’autrefois. Le mari fidèle et soumis accepte volontiers de porter les cornes – ça c’est du bon fumier pour ses fantaisies.

«Aussi il aime la situation parce au fait même d’y être humilié il-y gagne sans faille du plaisir! Humilié comme il faut quand sa femme est bien servie par un mâle beaucoup plus adroit, large et en tout supérieur. Humilié surtout donc sexuellement, mais aussi humilié parce qu’il est soi-disant « déshonoré ». Publiquement (la famille de sa femme, ses amies, etc.) il est tenu pour peu de chose, et d’une façon générale on se marre bien à le voir tellement traité par sa femme, en chose minable et répugnante, et lui néanmoins tout le temps encore si plein de gratitude pour elle.

[il faut l’humilier, le chiant, fatigant cocu; il faut l’humilier constamment, il faut le punir pour être si emmerdant, et si frileux et peureux et farouche; et pour avoir une bite si petite; et pour être socialement nul, et pour être en tout inférieur. Que sa femme l’humilie comme déesse colossal et couilles-écrasant, ça c’est bien mérité pour lui, et en plus il apprécie!

[pour lui, toute humiliation est bonne; par exemple, sa femme adorée peut acquérir, de la part de quelque charmant amant, une quelconque infection sexuelle contagieuse et la transmettre au fidèle cocu son mari. Quand ça c’est le lot du connard Ko Q., il en est si reconnaissant; fou de joie lui-même pour avoir pu au moins participer (d’une façon bien tordue, mais il a jamais eu la permission d’y participer franchement) aux jolis jeux de sa femme, qu’il adore et admire alors plus encore, parce que ça démontre que elle est une femme sans peur, résolue, tout courage et force, et charisme, et que elle veut qu’il entre aussi dans la plaisante drôlerie d’avoir une infection sexuelle transmise par ses amants, c’est à dire, qu’il entre, par une porte de service, dans le « ménage ».

[il idolâtre sa femme; normalement quelqu’un comme elle, si superbement éclatant, serait toujours hors porté pour une puante, crasseuse médiocrité comme lui; c’est pour ça qu’il est volontiers toujours à sa discrétion: elle peut lui écraser pas seulement ses piètres, bébêtes, mesquines, petites couilles d’éternel adolescent trop vert, mais même le cou; il peut pas faire autrement que lui permettre sans grignoter toutes ses charmantes lubies! Et c’est bien le moins qu’il peut faire pour retourner tant de bienfaisances comme il reçoit de sa main.

[et il se rappelle avec un cœur tout chaud, douce et nostalgique des quelques petits détails qu’il connaît des expéditions consulaires de sa femme... dans certaines îles tropicales, elle s’exhibe nue a pleine soleil, sa fente idéal exposé aux yeux et doigts errants de ses collègues: tous mâles, cela va sans dire; ou elle se fait toucher nue en piscines nocturnes d’éclipses torrides; ah, et alors toutes ces secrètes manigances, alléchantes magouilles d’officine crépusculaire...

[tous ces embaumés beaux draps à demi cachés où il y patauge, songeur, bienheureux; s’y vautre, pétasse offert... lavant la vaisselle, faisant le ménage à la maison, triste godiche, tout le temps mièvrement a l’attente de pouvoir goûter (ça dépendra de la permission!) un peu à un ragoût délicieux que les autres ont parfois, trop repus pour le moment, enfin délaissé...

[Ko Q., il est soumis en tout – et pour cause; par exemple, ces dernières trente années il a gagné exactement une somme de zéro! Pas un maudit sou! Même si sa femme est l’épitomé de la générosité, c’est elle qui a les ficelles de la bourse, et c’est elle qui fait toutes les décisions d’importance, monétaires ou pas. C’est elle qui est forte, dégourdie, capable et intelligente, et sait toujours comment faire... À l’opposé de ça, Ko Q. est un vrai poltron, un étourdi tout dérouté, incapable de faire de l’argent ni de savoir où le mettre, quoi en faire, etc. (Attention! C’est sa femme qui triomphe dans le monde et gagne tout le pognon que rentre dans la maison. Alors qui devrait y être dominateur? La demande est oiseuse, débile et ridicule.)]

« Le cocu trouve sa satisfaction sexuel à travers le plaisir de sa femme; le cocu estime que son premier devoir est toujours d’être prêt au service de sa femme et de son plaisir; si la femme et son amant l’ont en considération, même pour en rigoler, alors c’est pour le fidèle cocu l’exaltation.

« Quelques manières cocuesques habituelles qu’on peut enclore ici sont... Le chançard cocu qui a la permission de préparer un peu et approuver l’apparence de sa femme quand elle va à la rencontre de l’amant... Il se masturbe sans cesse pendant qu’elle est en train de jouir avec quelqu’un... Il porte les jupettes a la maison; fait la cuisine; élève les enfants; sort jamais; est toujours en train d’attendre... fait les emplettes pour la maison; s’achète jamais rien de personnel; il est craintif, lâche, pusillanime, timide; a peur de la nuit, des gens, de conduire une bagnole; un vrai trouillard... sans doute il mérite d’être cocu, et encore ça c’est la moindre des choses; après tout, il se considère bien veinard, car enfin... ce pauvre foireux d’enfoiré, c’est quoi qu’il foutrait sans sa femme magnifique? Il crèverait comme un chien galeux.

[un éclaircissement, il faut le remarquer: pas permis pour lui non plus le soi-disant « cocuage efféminé », répertorié par les encyclopédistes; les amants peuvent rire de son infériorité et zélée fidélité, mais pas en sa présence, parce que en tout cas sa femme ne lui permet pas d’y être présent; il ne peut pas non plus alors se faire enculer – humiliation extrême dédaigné par la plupart des formidables amants, toujours si bien choisis par sa distinguée maîtresse...]

[et comme ça de suite...]

[une particularité pas mentionné par les sages de l’Encyclopédie Nouvelle est la complaisance, la révérence, le dévouement que le cornard Ko Q. met a pouvoir guérir les écorchures, aux reins, a l’échine, aux genoux... et aux deux autels, celui d’avant-plan et celui d’arrière (leur petites déchirures et fissures, et surfléchissements et tiraillements), acquis triomphalement par sa femme durant une quelconque de ses saisons avec quelque amant singulièrement effervescent; bénit bambin, quel plaisir le sien quand il peut appliquer ses douces soins a éraflures, égratignures et autres « zonas »!

[prodigieusement soumis, ce pleutre pleurnichard de Ko Q.! Pas permis pour lui de se mêler aux effusions de sa glorieuse, fantastique femme, ah non; ni de lécher l’exogène liqueur spermatique dans la fente merveilleuse de sa femme – autel d’ambroisies toujours banni: touche pas, tapette, cornichon, c’est interdit! Il faut qu’il reste toujours sur sa faim! Fidèle et obéissant cocu, il s’inclinerait bien devant la puissance énorme du phallus de l’amant de sa femme adorée. Mais c’est par exemple dans ce détail où on y voit aussi que ce méprisable Ko Q. est totalement soumis, pas une trace de dominance ou robustesse chez lui...

[c’est à tout ça qu’on vienne de raconter, qu’on reconnais un cocu absolument soumis. Car, même dans la soumission, il-y a de cocus qui « co-dominent » et obtiennent quelque part a dire dans la question. Alors le « co-dominant » est partie prenante quant à quoi faire, et comment, et avec qui... Au contraire, le soumis intégral, lui, il sait rien de rien. Rien, jusqu’à que sa femme veuille bien lui dire (ou pas) une ou autre brindille des faits qui ont déjà eu lieu.

[quant au béat Ko Q., au premier abord sa femme choisit de lui parler de son activité avec ces deux qu’il connaissait déjà (l’un parce que il les a entendu quand ils étaient a la besogne dans la chambre voisine; il a entendu leurs ébats a travers la cloison... l’autre parce que lui (le splendide absent) avait été naguère son sublime grand amour premier – son chagrin était donc encore vif – pendant ce temps donc l’amant lointain était quelqu’un mis pour elle trop haut dans son piédestal: était idole intouchable)... encore donc un signe de sa dominance – elle fait et dit c’est qu’elle veut faire et dire, et point d’autre... Ko Q. est donc complètement a sa grâce et merci aussi dans ce terrain du sensuel communiqué, de la pétillante confidence dite de bouche à oreille. Combien d’autres qu’elle a choisi – a choisi, oui! (c’est toujours sa prérogative! C’est bien elle qui commande, c’est son droit et privilège!), combien d’autres noms qu’elle a choisi de pas dévoiler! C’est au plaisir de sa femme de les lui évoquer (et leurs prouesses) ou pas.

[que peut-il faire ici, cette poule mouillée de Ko Q.? Rien. Accepter ce qu’on lui donne; c’est déjà tellement! Sacré cocu, sacré chanceux, c’est déjà une mine et un monde de plaisirs à y effleurer!

[bon, sa femme, comme il se doit (car c’est elle qui domine en tout et partout), a plein néanmoins de prohibitions a son endroit. Prohibitions a l’endroit de ce timoré capon de Ko Q... que bien entendu deviennent des éclatants permissions envers ses amants!

[eh, et il faut bien s’y faire et se taire, connard. Hé, et sans rouspéter! On n’entend pas un geignement, là, rabat, la ferme, on veut pas ouïr voler une mouche.

[sa femme donne la permission ou pas, et c’est tout, un point, et on n’en parle plus; elle permettra (mais cela va de soi) beaucoup plus à son amant. À son amant (être gagnant, fier et superbe, homme dominateur et captivant qui Ko Q. humblement respecte), elle lui sucera jusqu’au but, jusqu'à la dernière délectable goutte, le sperme excessif qui jaillit de son phallus gigantesque et pléthorique; pour qu’il y mette cette bite herculéenne, elle lui offrira franchement son trou du cul (bouton de rose où parfois Ko Q. a pu y lécher, euphorique, se sachant indigne de tant d’honneur, restes de caca cuivré sûr des belles veines bleu marine); pour son amant elle ira sans culotte en public; baisera avec lui dans les plages; iront ensemble dans des bons restaurants et boîtes de fêtes... (mais tout ça, et bien plus, l’inférieur Ko Q. ne peut même pas en rêver!)

«... le cocufié sait, dans son infériorité, que le seul moyen qu’il a de garder la bonne relation avec sa femme est de se plier au cocuage; d'être bon garçon, y faire bonne mine, et l’accepter tout heureux...

« ... et après attendre... attendre... et attendre encore... toujours sur les coulisses, caché, craintif, plein d’espoir... c’est sa femme qui porte la voix chantante... c’est elle qui lui dira à son plaisir quand peut-il réapparaître tout humblement en scène... 

« ...le cocu est obligé de se plier a son destin. Ils sait que sa femme restera avec lui seulement si elle a le pouvoir exclusif de faire et de défaire dans leur ménage, de choisir et de refuser à sa volonté; on fera toujours selon son choix... sinon, sa femme, être doué et éminent dans le monde, en tout très supérieur à lui, se sauverait et irait-elle avec quelqu’un d’autre de beaucoup plus satisfaisant... »


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[enfin, oui... Vrai, tout vrai. C’est chose faite. Chaque point proprement coché. Ko Q. est un cocu positivement inébranlable.

[et maintenant, donc, résumons le point final de ce qu’on pourrait appeler « Le Manuel d’humble amour pour sa fée idéalisé », témoignage donc d’un sacré cocu accompli » Un cocu accompli: Ko Q., coréen cocasse.

[nous y voyons que...

[d’abord la prédisposition, et après les circonstances, ont amené Ko Q. a devenir un honnête cocu, un cocu foncièrement irréprochable.

[vrai, et après quoi... encore... il aime vachement ça, le salaud!]











Vrai, tout vrai!








Il est un honnête cocu, un cocu foncièrement irréprochable.




Et il aime, salaud veinard!







en outre